"C'est aussi dans la souffrance que les joueurs apprennent", explique Coach Perrin au soir de la 38e et dernière journée d'une saison en enfer.
Vingt défaites, une moyenne minable de 1,05 point par match. 1,05 but marqué pour 1,47 but encaissé par journée. La quatorzième attaque du championnat, la dix-neuvième défense. La plus mauvaise équipe à l'extérieur avec neuf nanopoints pris en dix-neuf déplacements... Au final, quarante points, une différence de buts négative de seize unités et une dix-septième place qui fait de nous les Kate Winslet de la Ligue 1 lâchant la main de Leonardo Di Caprio. Glaçant.
Mais si Coach Perrin dit vrai, si on apprend dans la souffrance, alors les Stéphanois sont devenus cette saison des encyclopédies en short, des érudits à crampons moulés, des doctes en maillot domicile/extérieur et avec tout ce savoir accumulé, ça va rigoler la saison prochaine. Bordeaux, serre les fesses, on arrive à toute vitesse.
SIX LIGNES DE TEMPS ADDITIONNEL
Allez, la performance stéphanoise n'est pas si pathétique. Sur les dix saisons précédentes, avec un tel bilan, Sainté se serait maintenu sept fois et n'aurait été relégué que trois fois. En 1969/70, on aurait même décroché une cinquième place qualificative pour l'Europa League... Hein...? Quoi...? La victoire à deux points ? C'est quoi c'tte histoire ?
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