Les deux mondes qui nous occupent aujourd'hui, au-delà de leurs liens d'interdépendance économique, ont en commun un même mot, une même expression qu'ils se partagent en une symétrique indivision, mercato.
De symétrie, il est aussi largement question si on daigne s'arrêter sur les trajectoires récentes de l'AS Nous et de Virginie Efira, présentatrice trop vite arrachée à notre affection de partisans de La Nouvelle star.
Petit retour en arrière. Saison 2007-2008. Les jeunes pensionnaires du Forez font souffler un vent de fraîcheur sur la Ligue 1; fraîcheur, le terme revient avec une identique régularité dans l'abondante couverture médiatique consacrée à la si sexy demoiselle Efira. Pour l'une comme pour les autres, la saison s'achève en apothéose: retour en Europe pour ceux-ci après vingt-six ans de disette continentale, transfert triomphal sur Canal Plus et Théâtre de Marigny pour celle-là. En commun la consécration d'un portrait en der de Libé.
Et puis novembre, et puis janvier. Les Verts sombrent dans une série noire anthracite et enchaînent sept défaites de rang en championnat, zéro point sur vingt-et-un possibles. Sur la chaîne cryptée, Mlle Efira prend l'antenne. Première défaite, première émission, on se dit que jusqu'ici tout va bien, que des réglages voyez-vous, que des ajustements vous dit-on. Et puis deuxième, troisième, quatrième défaite/émission. C'est la bascule sur l'inéluctable, vent contraire, rame la galère, aboient les garde-chiourmes.
Trente-sept points, à peine un par match, 340.000 téléspectateurs, même pas un point. Ligue 1, Canal Presque, c'est plié.
Sur ces photos, Virginie Efira et les Stéphanois sont les hypersymboles de la jeunesse triomphante. Mais ces clichés pris sur la Croisette et à Jules-Deschaseaux, mondes des faux-semblants et du clinquant de l'artifice, masquent mal la triste réalité d'une saison 2008/2009 en enfer, d'une saison à oublier.
QUATRE LIGNES DE TEMPS ADDITIONNEL
"Quand on perd, on cherche toujours le responsable. Les causes sont multiples et le sort de la saison ne se joue pas sur un coup de dé", rappelle fort opportunément Didier Bigard dans La Tribune/Le Progrès.
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