vendredi 9 octobre 2009

Les Nobel contaminés par la grippe stéphanoise


Il n'y a qu'un moyen de comprendre la décision du comité Nobel, et même si l'Organisation mondiale de la santé, dans l'attente de résultats certifiés par ses laboratoires, n'est pas encore en mesure de le confirmer, on peut d'ores et déjà l'affirmer: l'épidémie de grippe stéphanoise a atteint la Norvège où elle sévit sous une forme particulièrement sévère.

Que dit le comité Nobel en effet, comment justifie-t-il son choix pour le moins inattendu ? La réponse tient en un mot, l'espoir. Soit le symptôme le plus notoirement connu de la grippe stéphanoise, aussi appelée fièvre verte.

La maladie est apparue en France vers la fin des années soixante. D'abord limitée à un seul foyer, elle a pu être endiguée. Dans les années 1970, le virus à l'origine du mal a cassé la barrière des espèces et a muté dangereusement par une recombinaison inattendue de ses gênes, recombinaison datée très précisément du 12 mai 1976. Dès lors, et malgré les mesures prophylactiques adoptées au fil des ans par les autorités sanitaires (plan dit de la caisse noire et relégation en quarantaine en deuxième division, plan Faux passeports et relégation en quarantaine de Ligue 2, pour ne citer que les plus célèbres), le mal n'a cessé de croître.

Aujourd'hui, la grippe stéphanoise a atteint Oslo. Demain, à n'en pas douter, elle sera signalée au Nord-Waziristan, en Birmanie, au Proche-Orient, dans les provinces afghanes du Helmand et de Kandahar, aux confins de la République démocratique du Congo et du Rwanda. Le monde entier sera gagné par la fièvre verte, l'espoir sera partout. L'horreur.

On ne connaît qu'un seul remède à la fièvre verte: la victoire. Pour en finir avec l'espoir, il faut que l'AS Nous ajoute enfin une ligne à son palmarès. Les responsables du futebol français seraient bien inspirés de prendre enfin les mesures qui s'imposent et de décréter que le titre 2009/2010 reviendra à l'AS Nous. Sinon, nous resterons condamnés à l'espoir.

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