jeudi 25 novembre 2010

Contemplation d'un ventre mou


J'avais posé ma fille à l'école, réassorti sur le chemin du retour les stocks de notre garde-manger. J'avais retapé les oreilles, lissé les draps-housses et lavé la vaisselle du petit-déjeuner. A la salle de bain, une machine tournait. A la fenêtre de la cuisine, j'avais fumé une cigarette en buvant un café. Et je contemplais mon ventre mou.
Dixième d'un classement à vingt entrées. A cinq points du leader et à cinq points de la relégation. Cinq victoires et quatre défaites. Dix-sept buts marqués pour quinze encaissés: je contemplais mon ventre mou et demeurais sans réaction. L'AS Nous, tantôt famélique, tantôt sculpturale, ne m'avait pas habitué à cela. A pareille époque l'an dernier, et idem en 2008-2009, nous frôlions la relégation. Deux ans plus tôt, nous étions à la lutte pour les belles places. Deux mois plus tôt aussi. Mais à mesure que nous nous enfoncions dans l'automne, il ne se passait plus rien. Même les regrets tombaient des arbres sans vraiment résister.
L'expulsion de Bergessio à Nice ? Le pénalty manqué de Payet face à Caen ? Dans le classement virtuel que nous aimons actualiser, nous les croyants transis du Grand Questionnement, nous les fidèles zélés de l'arrondissage rétroactif des poteaux carrés, trois points envolés à Nice + deux face à Caen font cinq qui nous installeraient aux commandes de la Ligue 1.
Mais ma foi vacillait tandis que je contemplais mon ventre mou. Je n'avais pas le coeur à tracer de plans sur de fugitives comètes. La paroi était lisse, sans aspérités, rien pour poser la main, le pied, s'élever. La paroi était horizontale aussi, sans gravité, aucun risque de tomber. J'en étais à me demander si Francis Fukuyama n'était pas dans le vrai. Je n'avais rien à perdre, rien à espérer. Je jetais un oeil sur le calendrier: l'AS Nous était annoncée à Nancy puis à Valenciennes en match en retard de la onzième journée. Ah wé, extase & félicité !
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HUIT LIGNES DE TEMPS ADDITIONNEL
C'est passé inaperçu, mais ce visionnaire de Michel Houellebecq décrit dans La Possibilité d'une île ce que ressent le peuple vert en ces mornes semaines. "La température de l'air et celle de l'eau devaient être égales, et devaient être proches de 37°C, car je ne ressentais aucune sensation de froid ni de chaleur; la luminosité était vive sans être éblouissante (...); le sable était tiède, soyeux. Alors je réalisai que j'allais vivre ici, et que mes jours seraient nombreux." (p. 480)

dimanche 7 novembre 2010

Et toi tu manges quoi ?


................................................roti de porc aux figues à la mode Franprix

Petite entreprise de diversion sous forme de discret hommage à ce site-là, histoire d'éviter une délicate séance d'autoflagellation au sortir d'un bien vilain enchaînement Nice-Caen-Brest-Lorient

UNE LIGNE DE TEMPS ADDITIONNEL
Bon allez, on n'est toujours qu'à trois points du leader...

mardi 28 septembre 2010

Nous aurons toujours Sainté



Et le moins de trente ans, que peut-il bien en penser, lui, du déferlement médiatique qui accompagne le retour de l’AS Saint-Etienne au sommet de la Ligue 1 ? Il a parcouru les sites internet le week-end dernier, regardé peut-être les chaînes d’information continue, écouté la radio. Il a pu apercevoir les Unes de L’Equipe. Qui c’est les plus forts ? Evidemment c’est les Verts. Encore cette bande de perdants magnifiques, ce mythe de la défaite érigée en triomphe. Ils ne sont même pas sur PES, les cons ! Hé, le moins de trente ans, approche, nous allons t’expliquer pourquoi nous aurons toujours Sainté.

Tu es né après 1980. Quand tu as grandi, ton père, tonton Georges, ta sœur aînée peut-être, t’ont parlé de Séville 1982. Tu étais peut-être devant ta télé pour Guadalajara 1986. Tu n’étais même pas majeur quand Aimé Jacquet et ses hommes ont soulevé la Coupe du monde, un soir de juillet 1998. Cette nuit-là, tu as bu de la bière chaude dans les rues de ta ville de province ou sur les Champs-Elysées. Cette nuit-là, tu as peut-être perdu ta virginité et tu es entré dans l’âge adulte. Pour toi, le football, c’est l’équipe de France, le maillot bleu frappé d’une étoile à la place du cœur. L’absence des Bleus en Coupe du monde, c’est une incongruité, un accident de parcours. Pour nous qui t’avons précédé dans l’ordre des générations, il n’en va pas ainsi.

Lorsque l’épopée verte se déploie sur le théâtre européen, le football français traverse un long hiver. Depuis l’aventure suédoise de 1958, l’équipe nationale ne s’est qualifiée qu’une fois pour une phase finale de Coupe du monde. C’était en 1966, en Angleterre, et les Bleus avaient retraversé la Manche dès la fin du premier tour. Alors imagine. Ton père roule en Peugeot 504, tu vis dans une zone pavillonnaire, tu aimes le football mais c’est la honte. Ton correspondant allemand se fout de ta gueule. Et tu regardes à la télé les premières retransmissions de matches en direct. Trois caméras maximum, des inserts en télétexte, un gros R qui clignote dans un coin pas carré de ton écran lorsque le réalisateur parcimonieux lance un ralenti. Le foot entre dans les livings. Et tu vois quoi ? L’Association sportive de Saint-Etienne qui ferraille sur des terrains douteux, à Simféropol, à Split. Tu n’as jamais vu ton père excité comme ça. Tu habites Marseille, Bordeaux ou Lille (mais pas Lyon), sur une carte muette, tu ne saurais même pas situer Sainté. Sous tes yeux, les Verts deviennent le vecteur du football national, ils lèvent haut le flambeau depuis trop longtemps à terre de la sélection nationale. Canal Plus n’existe pas et ses dirigeants n’ont pas encore mis en scène d’artificielles rivalités entre club pour dramatiser leur Grand feuilleton de la Ligue 1. Tu habites donc Nancy, Toulouse ou Paris (mais pas Lyon), mais tu t’enthousiasmes. Quand Saint-Etienne joue, c’est un peu l’équipe de France qui est sur le terrain.

Le 12 mai 1976, les onze Stéphanois alignés au coup d’envoi de la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions représentent bien plus qu’un bout du Forez, portent bien plus que des ambitions régionales. La défaite les attend mais parce qu’ils ont fait plus que se défendre face au Bayern Munich, ils démontrent que les footballeurs français sont capables de rivaliser avec les meilleurs. Ces Stéphanois, augmentés de quelques Nantais, forment l’ossature de l’équipe de France qui s’apprête à renouer avec l’élite du ballon rond et vivre à son tour sa belle (enfin, belle…) saga. Mais dans notre roman national, il est écrit qu’au moment où nous descendions dans la crise du choc pétrolier, un club local a porté seul et dix années durant les ambitions nationales du football tricolore.

Voilà pourquoi sans le 12 mai 1976, il n’y aurait pas eu de 12 juillet 1998. Voilà pourquoi les Verts occuperont toujours une place à part. Voilà pourquoi nous aurons toujours Sainté.

QUATRE LIGNES DE TEMPS ADDITIONNEL
"Le retour des Verts n'est pas le retour d'un mythe, c'est un mythe en lui-même, celui d'un éternel retour perpétuellement déçu. Jusqu'au moment bien sûr où la magie sera durable", écrit Vincent Duluc samedi dernier dans Quiplé. Vous avez quatre heures.

mercredi 23 juin 2010

Les Bleus, la Nouvelle star et ma fille de six ans



Samedi matin, maison de la presse du Faubourg-St-Denis. Luce, la Nouvelle star 2010, fait la Une d'un hebdomadaire people. De l'autre côté, sur le présentoir, des injures s'étalent à la première page de L'Equipe. On se dit incidemment que l'on a été bien inspiré d'échouer à convertir notre fille de six ans à la magie universelle du futebol. On se dit aussi qu'entre l'émission de télécrochet de M6 et les aventures de la délégation française en Afrique du Sud, les rôles se sont inversés.

En théorie, mettre en regard la Coupe du monde et la Nouvelle star revient à opposer deux logiques antagonistes. La première est collective par essence. Trente-deux équipes s'opposent à coups de schémas tactiques, d'efforts solidaires, de mutualisation des talents et de combinaisons travaillées à l'entraînement. Par des castings de plus en plus sélectifs, la Nouvelle star organise un affrontement entre 30.000 individus dont un seul sortira vainqueur de l'enveloppe de Me Nadjar.
Pour ces jeunes gens, l'enjeu est immense. Le lauréat, qui décroche un contrat avec une maison de disques, se voit offrir l'opportunité de démarrer une carrière avec une notoriété fermement établie par dix émissions en prime time suivies par 3 à 3,5 millions de téléspectateurs. Et la perspective d'un disque d'or plus certaine qu'un ballon d'or pour Franck Ribéry.

Gagner la Nouvelle star, c'est s'épargner le long parcours que connaissent tous les jeunes musiciens et que résume ainsi le chanteur Dominique A: "Je pensais naïvement qu'un producteur allait nous repérer (...) Mais j'ai appris des tas de choses que beaucoup de jeunes chanteurs ignorent aujourd'hui, ils n'ont jamais chanté devant trois Bretons bourrés qui leur réclament Satisfaction." Ne pas avoir à chanter devant les amis de Dominique A pour espérer un jour percer, voilà l'enjeu immense de cette émission de télécrochet.

Pourtant, cette finale de la Nouvelle star, saison 8 s'est transformée en un éloge de l'entraide et de la solidarité. On y a vu, geste rare, le vaincu se porter au secours du vainqueur. On y a vu François Raoult offrir avec superbe sa voix et son épaule à Lucie Brunet, submergée par l'émotion tel un Patrice Evra à l'heure des hymnes. Au-delà de l'enjeu, au-delà de l'ego meurtri par la défaite, il s'est produit ce soir-là un événement certes microscopique mais d'une belle portée symbolique.

Pendant ce temps-là, en Afrique du Sud, le collectif chanté sur tous les tons par les joueurs et le staff de l'équipe de France a volé en éclats. Les 4-3-3, les 4-2-3-1 se sont mués en 1-1-1-1-1-1-etc. "La différence entre nous et le Mexique, explique le milieu récupérateur Jérémy Toulalan, c'est que le Mexique était un collectif, et nous onze joueurs. Ce qui nous a manqué, c'est d'être collectivement ensemble." A l'heure où s'écrivent ces lignes, le dernier match des Bleus reste à jouer et tout peut être envisagé, jusqu'à l'altercation entre deux coéquipiers comme cela s'est déjà vu. Quoi qu'il arrive, on rêvait que le monde les acclame, on espère à présent qu'ils prendront leur retraite bien avant soixante-deux ans.

Un second constat émerge du parallèle dressé entre la Coupe-du-monde-de-la-FIFA-des-Bleus qui-sont-des-hommes et la Nouvelle star. Pour la première fois en huit saisons, M6, le diffuseur, et Fremantle, le producteur, ont levé un coin du voile sur le grand mystère de l'émission: le choix des chansons interprétées par les candidats. Pour la première fois, des séquences ont montré les concurrents, le staff technique et le producteur discuter, proposer, échanger. Nous ne sommes pas dupes: dès lors qu'il y a montage, il y a choix. Mais cette transparence maîtrisée a marqué un tournant pour les nouvelle-staristas.

Pendant ce temps-là, à l'hôtel Pezula de Knysna, les Bleus se sont enfermés dans leur stratégie de la bunkérisation bien ancrée dans leur sous-culture de la gagne. On a vu des pseudo-cadres refuser tout autre contact avec les journalistes qu'un majeur tendu vers le ciel bas et lourd. On a vu des conférences de presse formatées pour unique canal d'échanges ouverts. Ce verrou a cédé sous le décalage complet entre le playback officiel du groupe qui vit bien, sa transposition balle au pied et l'explosion hallucinante du week-end dernier. "Il n'y a plus d'osmose, plus personne au diapason/Il n'y a plus de putes, il ne reste que les visons/Il n'y a plus d'ensemble, il n'y a que des divisions." (1)

On se réjouira donc d'avoir misérablement échoué à convertir cette petite fille de six ans à la magie universelle du futebol. On se réjouira donc de l'avoir laissé suivre la huitième saison de la Nouvelle star. Et on conclura en proposant qu'André Manoukian succède à Raymond Domenech et que l'esprit de Baltard anime les futurs porteurs du maillot bleu.

(1) Sans viser personne, Benjamin Biolay, extrait de La Superbe, 2009

samedi 29 mai 2010

Au nom de l'art



Au nom de l'art
le 29 mai 1997
Zaza ferma plus tôt son cabinet

mercredi 26 mai 2010

Blasphème sur la Toile



Faisant l'autre jour la planche sur internet - notre équilibre précaire nous interdit la pratique du surf -, nous tombons par inadvertance sur le site de Le Progrès, étrange publication schizophrène que sa zone de diffusion lie à la fois à l'AS Nous et aux Vilains Pas Beaux de la Bourgeoise.
Le Jay y donne ce jour-là une interview en forme de bilan & perspective et lance son désormais historique appel à la reconstruction. Il est comme cela, le Jay, bâtisseur de sa propre légende et défricheur du futur.

Tout à notre désoeuvrement, nous parcourons les commentaires laissés en fond de page par nos prédécesseurs. Et là, vlon, le choc. Y en a des qui aiment pas le Jay.

"Non, j'espère qu'il ne va pas rester, l'ASSE mérite un tout autre gardien. N'oublions pas tout les points qu'il nous a fait perdre depuis quelques saisons", écrit M. Juan Carlos.
"Depuis le temps qu'il nous fait de beaux discours, sans avoir aucun résultat, tout ce que l'on retiendras de lui: Ces tenues fluos, et son tatouage derrière son crâne", abonde M. Oscourt.
"Oui, Roussey, malgré ses défauts, avait bien compris qu'il y a avait un big problème au poste de gardien !", surenchérit M. Cboisfr.

Lorsque l'on touche à notre idole, notre loyauté l'emporte sur notre lâcheté. Et nous répondons aussitôt: "M'enfin, m'sieurs dames, le poste de gardien, c'est bien le seul qui ne pose aucun problème dans cette équipe adorée. Le Jay est phénoménal, les stat' le confirment. Et il me semble que sans lui, cette saison, c'était vol direct pour la Ligue 2, non? Car enfin, si on veut bien dresser un bilan un peu rationnel de cette saison, on a plutôt péché grave du côté de l'efficacité offensive (0,71 but marqué par match en moyenne) que de la solidité du Jay. Ne retenir de sa carrière que ses tenues fluo et son tatouage, c'est faire preuve d'une mauvaise foi aveugle qui fleure bon la provocation gratuire, provocation dans laquelle je me vautre avec l'élégance d'un hérisson."

L'équivalent sportif du point Godwin est atteint, record du monde virtuel allégrement battu, dès le premier échange, qui donne ce qui suit:
JUAN CARLOS: Avez-vous déjà joué au football ?
HENRI-PIERRE: Bonjour M. Juan Carlos, j'ai dû jouer deux/trois fois au futebol dans ma vie. Mais je ne vois pas ce que cela change. De vous à moi, diriez-vous également du Jay que de sa carrière ne resteront que ses tatouages & ses tenues fluo ?
Et Anto qui lui attribuait dix de nos points de la remontée, c'est un danseur de salon ? Et les gars qui en ont fait le meilleur joueur de Ligue 1 en décembre dernier, c'est des jambons ? J'admets que mon culte du Jay me fait perdre quelques dixièmes à chaque oeil, mais pas au point d'en devenir aveugle, si ?

Sur ces entrefaites survient un nouveau bretteur, sans doute à la solde des Vilains Pas Beaux. "Il a soi disant les meilleures stat de L1 ou presque mais expliquez rationnellement pourquoi alors il n'est jamais sollicité par un club pro? Sont-ils tous aveugles? De source sûre, il a failli signer l'an passé...à Grenoble! Waouh! Impressionnant !"

Nous répugnons à lire son argumentaire. Car enfin, que signifie ce théorème du transfert sinon qu'un employé n'est bon que s'il quitte son entreprise ? Curieux modèle que nous déconseillons furieusement à toute DRH. Et pour poursuivre le débat, citons une récente chronique de Jean-Michel Dumay, dans Le Monde magazine. A l'appui des travaux de Jeffrey Pfeffer, professeur de sociologie à la Stanford Graduate School of Business, il y souligne qu'"il existe une tendance à survaloriser le savoir des concurrents par rapport au savoir des propres membres de son organisation". Dans l’ailleurs, l’herbe serait plus verte. Plus verte qu’à Sainté, come on, ce n’est pas sérieux.

En guise de conclusion que nous imaginons provisoire, ce simple rappel. Le plus haut fait d'armes de l'AS Nous s'est construit sur un groupe uni à qui l'on a laissé le temps de progresser ensemble, sans se demander si l’absence de sollicitations en provenance de clubs tiers prouvait leur défaut de qualités. Et non sur une bande de mercenaires tout à leur transfert de l'intersaison d'après.

lundi 17 mai 2010

La seule lumière au tableau


Pourquoi évaluer la performance individuelle dans un domaine d'activité ontologiquement collectif ?
Faut-il rechercher cette évaluation ?
D'où nous vient ce besoin de quantifier nos actes ?
Une seule réponse: le Jay.

A en croire les données compilées par la société Opta, spécialisée dans le commerce rémunérateur de la stat', et reprises par l'AS Nous, le Jay a stoppé cette saison 76% des frappes cadrées par les méchants. Pas 75, pas 77, mais 76, comme l'année noire. Sa performance le classe au troisième rang de la Ligue 1 derrière Hugo Lloris, de chez les Pas-beaux, et Fabien Audard, qu'on sait même pas où il joue à force de porter le maillot de Lorient.

ESPN Soccer ne verse pas dans le pourcentage, mais dans le chiffre brut, et là, il apparaît que le Jay a réalisé cette saison 142 arrêts. Pas 141, pas 143, mais 142, comme un discret hommage aux deux chiffres qui ponctuaient naguère les plaques minéralogiques de nos vaillants automobilistes ligériens. Sa performance est sans égal dans toute la Ligue 1.

Elu meilleur Stéphanois de la saison, élu meilleur joueur de L1 pendant le mois de décembre, invincible à domicile 544 minutes durant, du 21 décembre au 6 mars: le doute ici n'a pas lieu d'être. Car avec 27 malheureux buts marqués et une piteuse 20e attaque, l'AS Nous n'a évité l'infamante relégation qu'à la force de sa défense et de son dernier rempart©.

Non content de maintenir du bout des doigts l'AS Nous dans l'élite, le Jay a aussi repoussé les cendres volcaniques de l'Eyjafjöll, sauvé l'euro des attaques de vils spéculateurs, guéri par la seule imposition de ses mains gantées des dizaines de fidèles et miraculeusement tenu secrètes les recettes de la râpée et de la fondue à la fourme de Montbrison.

On l'a même vu dans le Vercors sauter à l'élastique,
voler des amphores au fond des criques
et faire la cour à des murènes.

Au point que l'on se demande comment diable le Jay ne figure point dans la liste des 30 ou des 23 ou des 24 de Ray,
au point que l'on prévient: faudra pas venir se plaindre dans un mois.

dimanche 2 mai 2010

Les prises légendaires du catch

Petite entreprise de diversion après l'affligeante contre-performance de la 35e journée


Lesson # 12
Le coup de la corde à linge